Yaacov Agam

Somewhere…
Over the rainbow !
En faisant du tri dans mes documents, j’ai retrouvé cette image que j’avais prise à l’époque avec un téléphone portable (un NOKIA que j’aimais beaucoup d’ailleurs, non non je ne fais pas de pub, c’est simplement pour préciser que c’était un téléphone deuxième génération avec un appareil photo relativement médiocre, la preuve en image !).
J’aurais pu afficher une belle photo trouvée sur le net, bien nette, bien cadrée, MAIS NON, j’ai voulu mettre cette photo là car c’est MA photo ! (Hélène se moque : « et personneeeeeeeeee ne m’empêchera de mettre maaaaaaaaaa photo »). J’aime les imitations d’Hélène.
Cette photo, je l’ai prise lors d’une exposition au Centre Georges Pompidou à Paris, il y a plus de cinq ans (Comment je m’en souviens ? Quand je clique droit sur l’image –> propriétés –> on me dit que cette photo daterait du 6 septembre 2006, cela ne nous rajeunit pas tout ça!).
J’avais été très intriguée par cet espace, une œuvre du plasticien israélien Yaacov Agam : l’antichambre du Palais de l’Élysée au temps de Pompidou ! (années 70 donc, dois-je le préciser ?). Tellement intriguée que j’avais immortalisé l’instant hyper discrètement (j’avais peur des réprimandes des body guard – rappel pour les + rebelles : les photos sont bien souvent interdites dans les musées. Et oui ! J’ai bravé l’interdit !) ce qui a donné (au choix) un résultat soit 1.artistique, soit 2. raté. (Soyez sympa…)
Pour plus d’information, voici un petit texte sur le « Salon Agam » (très bien fait ce petit texte, je n’aurais guère fait mieux mes Chers Lecteurs, c’est pour cela que je me suis abstenue, en toute modestie) :
« Le Salon Agam est un environnement total d’une grande complexité visuelle. […] Le spectateur, immergé dans « l’espace-temps » de la pièce, explore à sa guise les rythmes variés d’une orchestration complexe de formes et de couleurs. L’œuvre et son visiteur se trouvent ainsi réunis dans ce qu’Agam appelle la « quatrième dimension ». Couleur et lumière structurent tous les éléments de l’espace architectural. La luminosité bleue du plafond s’intensifie progressivement à mesure que l’on atteint le fond de la pièce. La paroi de gauche, où prédomine le blanc, symbolise le matin. Celle du centre évoque l’activité. La troisième s’assombrit dans le noir de la nuit et six portes coulissantes polychromes font office d’entrée. Agam crée ainsi un espace où se reflètent les imprévisibles métamorphoses de notre univers biologique, physique et spirituel. » (source : Centre Pompidou)
MOI, désormais, je sais ce qu’il y a au pied de l’arc-en-ciel mais je ne dois rien dire, c’est un secret !
Mais vous pouvez aller voir par vous-mêmes, ce salon est toujours exposé à Beaubourg, « rayon » collection permanente du musée…
Centre Georges Pompidou alias Beaubourg, Paris IVè
Photo ci-dessus : extrait de l’ouvrage Agam, le salon de l’Élysée (2008) [en vente ICI]